samedi 3 janvier 2015

The Riot Club

The Riot Club
 
En salle le 31 décembre 2014 - Réalisé par Lone Scherfig - avec Sam Caflin, Max Irons et Nathalie Dormer - Paramont Pictures - 1h41
 
  • Bande-annonce:
  • Mon avis:
Deux jeunes riches et nobles sont enrôlés dans le plus sélect' des clubs d'Oxford : le Riot Club. Ils sont 10 et sont les meilleurs des meilleurs. Pendant leurs réunions, ils boivent, baisent, humilient, saccagent. Une réunion finit mal. Ils frappent le propriétaire du restaurant dans lequel ils ont organisé leur dernière orgie. Envoyé à l'hôpital, il ne se souvient pas de celui qui a failli le faire passer de l'autre côté. Mais au sein du club, la règle est simple : tous pour un et un pour tous. Vraiment ?
Des films sur la jeunesse dorée, on en a déjà vu un grand nombre. Si le casting est alléchant, les personnages joués par les deux têtes d'affiches (Max Irons et Sam Caflin) ne sont pas suffisamment exploités pour qu'on s'attache à eux. Comme quoi on peut être un personnage principal et laisser les spectateurs indifférents. Il manquait d'éléments sur leur histoire au lycée et leur famille selon moi.
Les personnages secondaires font plus office de figuration. Ma plus grande incompréhension va à Nathalie Dormer, annoncée sur l'affiche et qui ne doit pas apparaître sur l'écran plus de 5 minutes. Même la copine de Max Irons a plus de scènes. Le copain gay qui s'intéresse à lui avait du potentiel (on le comprend en même temps). Cependant, son importance dans l'intrigue est quasiment réduite au néant.
La musique était assez commune alors que je m'attendais à une bande-son explosive. Très peu de musique « pour la radio », c'est surtout des morceaux instrumentaux. Mention spéciale pour la toute dernière scène où ce sont les musiciens de rue qui accompagnent Caflin dans sa dernière marche (mais pas son dernier coup!).
Je dirai que dans l'ensemble, ce film n'a pas su trouvé la juste balance, autant au niveau du déroulement de l'intrigue qui devient instable, que de la bande-annonce qui en dit trop et pas assez en même temps (au final, le film parle plus de la débauche et de la chute que du club en lui-même), ou encore du casting.

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