lundi 11 juin 2012

Bifteck de Martin Provost

Couverture Bifteck


  • Informations:

Editeur: le livre de poche
122 pages
5,50 Euros




  • Résumé:

A Quimper, pendant la Première Guerre mondiale, André, boucher, assume le devoir conjugal des hommes partis au front. Jusqu'au jour où sonne l'armistice et où il se retrouve père de sept enfants, pourchassé par un mari jaloux. Il n'a pour autre échappatoire que celui de fuir aux Amériques.




  • Mon avis:


Ce petit roman inspire bon nombre de jeux de mots. La chroniqueuse de Marianne s’y est laissé prendre. Elle décrit Bifteck comme « une belle fable sur la paternité qui s’autorise des embardées saignantes » . Moi, je vais m’abstenir, je sais pas faire… 

Il n’empêche qu’avec un roman pareil, Martin Provost s’est assuré une longue et fameuse postérité dans la littérature. Je ne sais pas vous, mais moi, je suis toute contente qu’il ne se soit pas contenté de son succès au cinéma. Y a pas à dire, Monsieur est un artiste !

Bifteck, c’est l’histoire d’un charcutier précoce, aussi doué pour faire hurler les bêtes que les femmes. Les femmes : mariées et de bonne situation of course ! Evidement, la contraception, connaît pas ! Du coup, il se retrouve avec sept gosses à nourrir. Le jour où monsieur le sous-préfet découvre que sa dulcinée a compté fleurette pendant que lui faisait la guéguerre, la situation du pauvre André et de ses rejetons devient… compromise.
Ni une ni deux, il fait leurs valises et toute la troupe part à l’aventure.

Si au début, le comportement d’André est douteux – hum, son instinct paternel piègera n’importe qui !

J’ai eu un peu peur sur la fin. Dans les derniers chapitres, l’auteur entre complètement dans son délire et nous perd en cours… Mais la dernière phrase de l’épilogue est l’une des meilleures chutes que j’ai lues ! J’étais morte de rire par ce que je ne m’y attendais pas du tout. C’est une trouvaille qui ne pouvait pas mieux clôturer ce petit roman.

> Ce roman est rafraichissant au possible. Je vous conseille vraiment sa lecture, très rapide et détente. Ce petit livre m’a, en tout cas, convaincue de renouveler l’expérience avec Martin Provost !
    9/10

2 commentaires:

  1. Alors moi par contre, je n'ai pas du tout accroché. J'ai bien aimé la fin par contre, oui. Mais j'ai trouvé que pour de l'incroyable, du surréaliste, cela manquait terriblement de poésie.

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  2. Le manque de poésie ne m'a pas dérangé ...
    Et la fin j'ai adoré ^^
    Bises

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