lundi 14 octobre 2013

La maîtresse de Rome de Kate Quinn

  • Informations:
 Editions Presses de la cité
Paru le 20 janvier 2006
540 pages
22€
  • Résumé:
Jeune esclave juive soumise aux caprices de l'arrogante Lepida Pollia, sa maîtresse, Thea connaît pour la première fois le bonheur dans les bras du gladiateur Arius le Barbare, la nouvelle coqueluche de Rome. Mais leur idylle attise la jalousie de Lepida, qui s'emploie de son mieux à les séparer. Cette dernière n'est pas le seul obstacle à se présenter sur la route des deux amants. Grâce à ses talents de musicienne, la belle Thea ne tarde pas à être remarquée de l'aristocratie romaine... et d'un dangereux admirateur : l'empereur Domitien, un homme brillant mais cruel qui en fait sa favorite. Devenue la femme la plus influente de Rome, Thea doit plus que jamais garder son amour pour Arius secret.
  • Mon avis:
Depuis plus d‘un an déjà que ce roman attendait d’être lu, il y est enfin passé. Ce n’est certainement pas faute d’entendre exclusivement des avis élogieux de cette histoire romantico-historique que je n’avais jamais eu le courage de le commencer, plus la crainte d’être terriblement déçue (surtout par une absence de recherche historique et une platitude de l’histoire, ou de tomber dans les clichés des relations gladiateurs/esclaves dont les auteurs ne semblent jamais se lasser).


 Alors, soyons clair, l’histoire n’a rien d’originale pour quiconque aime lire de la fiction sur l’Antiquité. Thea, jeune esclave de Dame Lepida Pollia tombe sous le charme du monstrueux gladiateur Arius, dieu de l’arène. Sa maîtresse, furieuse qu’il ait cédé à son esclave et pas à elle n’aura de cesse de faire de leur vie un enfer et de gravir les échelons. Rien de bien renversant là-dedans ; en revanche, ce qui l’est, c’est la capacité de l’auteur à rendre le personnage de Lepida plus monstrueux encore qu’a pu l’être Drago Malfoy dans un autre genre, ou encore à rendre absolument adorable Arius, pourtant barbare sanguinaire. Et quand on commence à suivre le récit de leur vie, on peut plus s’arrêter. Ce roman est captivant, envoûtant si bien qu’il vous est impossible de penser à autre chose tant que vous ne l’avez pas terminé.  
Ajoutez à cela une réelle maîtrise de l’histoire et des mœurs romains et cela donne un cocktail détonnant. De la sexualité féminine aux institutions gouvernementales en passant par l’habillement et le cadrage familial, l’auteur montre qu’elle a fait des  recherches approfondies pour rendre son roman le plus réaliste possible. Il n’y a bien que quelques détails qui m’ont fait tiquer mais c’est uniquement à mettre sur le compte du fait que je lisais en parallèle un essai sur les femmes et le sexe dans la Rome Antiquité. Au niveau des « reproches », je tiens quand même à signaler que ce roman est le premier de l’auteur et que ça se ressent. A certains moments, l’histoire va trop vite comme si des paragraphes avaient été supprimés ce qui laisse une impression d’inachèvement. Mais ça ne peut jamais être parfait.
 Je n’oublierai surement pas de signaler l’absence totale de descriptions érotiques, alors qu’il y aurait pourtant eu de quoi faire. Je dis ça parce que quand on voit les récentes séries comme Spartacus ou Rome, on est en droit de se demander si l’Antiquité ne va pas bientôt se réduire au seul cadre pour débauches perverses.


9/10

1 commentaire:

  1. Un premier tome qui a été un gros coup de coeur ❤
    j'ai toujours pas lus le tome 2 qui est portant dans ma pal :p mais je compte bien le sortir prochainement ^^
    merci pour ta chronique ✿

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