- Informations:
Editions Bragelonne
Paru le 27 septembre 2013
576 pages
25€
- Résumé:
Une poignée de rebelles espérant mettre fin à ce règne de terreur placent leurs espoirs en un seul homme, dont le nom sonne comme une légende : Shuskara. Celui qui fut autrefois le général favori de l’Empereur. Un homme respecté, capable de provoquer un soulèvement et d’unir la Cité. Mais aussi un criminel trahi, emprisonné et torturé avant de disparaître…
- Mon avis:
Monsieur David Gemmell a très souvent été présenté comme
l’un des auteurs les plus aguerris de fantaisie. A sa mort, sa femme, Stella, a
terminé le livre qu’il était en train d’écrire. Et comme ça devait être une
réussite, elle s’est décidée à sortir de l’ombre de son cher et tendre pour
voler de ses propres ailes. La Cité est donc le premier tome de la première
saga écrite en solo par Stella Gemmell, qui a baigné dans l’univers de la
fantaisie toute sa vie.
Comme je n’ai toujours pas lu de David
Gemmell (et j’en ai honte), j’ai profité d’un partenariat proposé par Livraddict pour découvrir
Stella - à défaut de lire son mari et dans l’espoir que ça me motiverait encore
plus à sortir ses livres qui traînent sur mes étagères. Un grand merci ! Néanmoins, le constat n’est
pas brillant. Pour l’instant, j’ai même plutôt envie d’oublier que j’ai essayé de
lire ce livre.
En effet, depuis les deux semaines que j’ai entamé la Cité,
je n’en ai lu qu’un peu plus de deux cents pages. Je n’abandonne pas, non, mais
il me fallait rendre ma chronique pour aujourd’hui. Je vous propose donc mon
avis à mi-parcours.
L’ambiance de ce roman est posée dès la première page. L’on
découvre deux personnages, un frère et sa petite sœur, vivant dans les égouts
sous la Cité. Ils rejoignent rapidement un autre groupe d’exilés et l’on
découvre alors que ce monde est divisé en deux : ceux qui se prosternent
devant l’empereur et qui gagnent ainsi le
droit de vivre correctement, et ceux qui ont été bannis. Les souterrains ont
donc été transformés en véritable ville, divisée elle-même en camps pour accueillir les parias. Néanmoins,
le danger règne, qu’il prenne la forme de brigands, de la faim ou de la
gangrène. Joyeux donc.
L’auteur nous invite ensuite à changer de point de vue
plusieurs fois, suivant tour à tour un ancien soldat de l’empereur accusé de
traîtrise et condamné à l’exil, et des soldats qui combattent toujours pour
le dirigeant de la ville. Aux côtés de ces derniers, l’on apprend que la Cité est non seulement
menacée par le despotisme de son leader, mais aussi par les tentatives
d’invasion répétées des cités voisines. La situation est comme qui dirait
plutôt désastreuse dans ce monde.
Vient alors mon problème avec ce roman. Mais qu’est ce qu’on
fait là ? Je suis complètement larguée sur le rôle de chaque personnage
dans l’histoire et je n’ai trouvé aucun but, aucune quête pour l’instant. Alors
qu’au début, je pensais que nous allions suivre une rébellion contre
l’empereur, j’en doute maintenant beaucoup puisque beaucoup de personnages
semblent parfaitement l’accepter. Il
n’est quand même pas impossible que je sois passée à côté d’une explication, ou
tout du moins d’un élément de réponse, par ce qu’il faut le dire, le style
brouillon me gêne beaucoup. J’ai du mal à comprendre ce qui se passe, qui est
qui, pourquoi, comment et d’où sortent certaines personnes. De plus, les
informations concernant le fonctionnement de la Cité (ses castes, son leader,
sa situation politique, etc.) ont été trop longues à venir. L’auteur est
vraiment avare de détails et d’explications, elle ne dévoile son monde qu’avec
une trop grande parcimonie.
Malgré tout, maintenant que j’ai compris comment cette Cité
fonctionne, je sens qu’il y a du potentiel et surtout matière à ce que ça se
débloque et se fluidifie. Je vais donc continuer ma lecture. Mais pour sûr, si
je ne vois pas d’amélioration dans les cent prochaines pages, je serai forcée
d’arrêter.
-/10
coucou
RépondreSupprimerle mari est plus facile à lire, je viens de terminer Légende, c'est plus court, plus fluide. Donc ne t'arrête pas à une mauvaise impression sur Madame, n'hésite pas à découvrir Monsieur. ;)
J'espérais tellement aimé aussi ! Merci de me rassurer;)
SupprimerJe n'ai pas encore lu La Cité, mais j'ai lu que ce roman était brouillon, et décourageait !!! En tout cas, c'est (apparemment) le contraire des romans de son défunt mari... N'est pas Gemmell qui veut !! ^^
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