lundi 25 novembre 2013

La Cité de Stella Gemmell

La Cité

  • Informations:
Editions Bragelonne
Paru le 27 septembre 2013
576 pages
25€

  • Résumé:
Construite sur des milliers d’années, faite d’une multitude de niveaux, la Cité est aussi vaste qu’ancienne. Au fil des siècles, elle s’est étendue au-delà de ses remparts, menaçant sans cesse les royaumes voisins. Au coeur de la Cité réside le sanguinaire Empereur, dont le visage reste un mystère et que la mort même semble craindre : certains vont jusqu’à douter de son humanité.

Une poignée de rebelles espérant mettre fin à ce règne de terreur placent leurs espoirs en un seul homme, dont le nom sonne comme une légende : Shuskara. Celui qui fut autrefois le général favori de l’Empereur. Un homme respecté, capable de provoquer un soulèvement et d’unir la Cité. Mais aussi un criminel trahi, emprisonné et torturé avant de disparaître…

  • Mon avis:
Monsieur David Gemmell a très souvent été présenté comme l’un des auteurs les plus aguerris de fantaisie. A sa mort, sa femme, Stella, a terminé le livre qu’il était en train d’écrire. Et comme ça devait être une réussite, elle s’est décidée à sortir de l’ombre de son cher et tendre pour voler de ses propres ailes. La Cité est donc le premier tome de la première saga écrite en solo par Stella Gemmell, qui a baigné dans l’univers de la fantaisie toute sa vie.

Comme je n’ai toujours pas lu de David Gemmell (et j’en ai honte), j’ai profité d’un partenariat proposé par Livraddict pour découvrir Stella - à défaut de lire son mari et dans l’espoir que ça me motiverait encore plus à sortir ses livres qui traînent sur mes étagères. Un grand merci ! Néanmoins, le constat n’est pas brillant. Pour l’instant, j’ai même plutôt envie d’oublier que j’ai essayé de lire ce livre.

En effet, depuis les deux semaines que j’ai entamé la Cité, je n’en ai lu qu’un peu plus de deux cents pages. Je n’abandonne pas, non, mais il me fallait rendre ma chronique pour aujourd’hui. Je vous propose donc mon avis à mi-parcours. 

L’ambiance de ce roman est posée dès la première page. L’on découvre deux personnages, un frère et sa petite sœur, vivant dans les égouts sous la Cité. Ils rejoignent rapidement un autre groupe d’exilés et l’on découvre alors que ce monde est divisé en deux : ceux qui se prosternent devant  l’empereur et qui gagnent ainsi le droit de vivre correctement, et ceux qui ont été bannis. Les souterrains ont donc été transformés en véritable ville, divisée elle-même en camps pour accueillir les parias. Néanmoins, le danger règne, qu’il prenne la forme de brigands, de la faim ou de la gangrène.  Joyeux donc.

L’auteur nous invite ensuite à changer de point de vue plusieurs fois, suivant tour à tour un ancien soldat de l’empereur accusé de traîtrise et condamné à l’exil, et des soldats qui combattent toujours pour le dirigeant de la ville. Aux côtés de ces derniers, l’on apprend que la Cité est non seulement menacée par le despotisme de son leader, mais aussi par les tentatives d’invasion répétées des cités voisines. La situation est comme qui dirait plutôt désastreuse dans ce monde.

Vient alors mon problème avec ce roman. Mais qu’est ce qu’on fait là ? Je suis complètement larguée sur le rôle de chaque personnage dans l’histoire et je n’ai trouvé aucun but, aucune quête pour l’instant. Alors qu’au début, je pensais que nous allions suivre une rébellion contre l’empereur, j’en doute maintenant beaucoup puisque beaucoup de personnages semblent parfaitement l’accepter. Il n’est quand même pas impossible que je sois passée à côté d’une explication, ou tout du moins d’un élément de réponse, par ce qu’il faut le dire, le style brouillon me gêne beaucoup. J’ai du mal à comprendre ce qui se passe, qui est qui, pourquoi, comment et d’où sortent certaines personnes. De plus, les informations concernant le fonctionnement de la Cité (ses castes, son leader, sa situation politique, etc.) ont été trop longues à venir. L’auteur est vraiment avare de détails et d’explications, elle ne dévoile son monde qu’avec une trop grande parcimonie.

Malgré tout, maintenant que j’ai compris comment cette Cité fonctionne, je sens qu’il y a du potentiel et surtout matière à ce que ça se débloque et se fluidifie. Je vais donc continuer ma lecture. Mais pour sûr, si je ne vois pas d’amélioration dans les cent prochaines pages, je serai forcée d’arrêter.

-/10

3 commentaires:

  1. coucou

    le mari est plus facile à lire, je viens de terminer Légende, c'est plus court, plus fluide. Donc ne t'arrête pas à une mauvaise impression sur Madame, n'hésite pas à découvrir Monsieur. ;)

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    1. J'espérais tellement aimé aussi ! Merci de me rassurer;)

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  2. Je n'ai pas encore lu La Cité, mais j'ai lu que ce roman était brouillon, et décourageait !!! En tout cas, c'est (apparemment) le contraire des romans de son défunt mari... N'est pas Gemmell qui veut !! ^^

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